Particulier employeur : congés du salarié employé à domicile
Vérifié le 17 août 2023 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre)
Le salarié employé à domicile par un particulier a droit à des congés dans les mêmes conditions que tout autre salarié.
Toutefois, certaines règles spécifiques sont fixées par la convention collective.
Nous faisons le point sur la réglementation.
Oui, le salarié a droit à des congés payés annuels.
Durée
Le calcul du nombre de jours de congés payés s’effectue sur la période de référence allant du 1er juin de l’année N-1 au 31 mai de l’année N.
Le salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés payés par mois ou période de 4 semaines d’accueil effectué.
Pour un salarié qui a travaillé une période de référence complète, cette durée correspond à 30 jours ouvrables (soit 5 semaines).
Pour un salarié qui n’a pas travaillé pendant 1 période de référence complète, les congés sont calculés proportionnellement au nombre de mois effectués. Si le résultat du calcul n’est pas un nombre entier, la durée du congé est arrondie au nombre entier supérieur.
Exemple
Un salarié qui a travaillé 7 mois, du 1er novembre au 31 mai, a droit à 18 jours de congés (2,5 x 7 = 17,5 arrondis à 18 jours).
Le nombre de jours de congés payés peut être augmenté selon que le salarié ait des enfants à charge ou non et l’âge du salarié.
Le calcul du nombre de jours de congés payés s’effectue sur la période de référence allant du 1er juin de l’année N-1 au 31 mai de l’année N.
Le salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés payés par mois ou période de 4 semaines d’accueil effectué.
Pour un salarié qui a travaillé une période de référence complète, cette durée correspond à 30 jours ouvrables (soit 5 semaines).
Pour un salarié qui n’a pas travaillé pendant 1 période de référence complète, les congés sont calculés proportionnellement au nombre de mois effectués. Si le résultat du calcul n’est pas un nombre entier, la durée du congé est arrondie au nombre entier supérieur.
Le salarié de moins de 21 ans au 30 avril de l’année précédente bénéficie de 2 jours de congés payés supplémentaires par enfant à charge vivant au foyer.
Si le congé principal ne dépasse pas 6 jours, le congé supplémentaire par enfant à charge est réduit à 1 jour.
Exemple
Un salarié ayant 2 enfants à charge et ayant acquis 30 jours de congés payés peut prendre 34 jours de congés payés (30 jours + 4 jours de congés supplémentaires).
Un salarié ayant 2 enfants à charge et ayant acquis 5 jours de congés payés peut prendre 7 jours (5 jours + 2 jours de congés supplémentaires).
Le calcul du nombre de jours de congés payés s’effectue sur la période de référence allant du 1er juin de l’année N-1 au 31 mai de l’année N.
Le salarié a droit à 2,5 jours ouvrables de congés payés par mois ou période de 4 semaines d’accueil effectué.
Pour un salarié qui a travaillé une période de référence complète, cette durée correspond à 30 jours ouvrables (soit 5 semaines).
Pour un salarié qui n’a pas travaillé pendant 1 période de référence complète, les congés sont calculés proportionnellement au nombre de mois effectués. Si le résultat du calcul n’est pas un nombre entier, la durée du congé est arrondie au nombre entier supérieur.
Exemple
Un salarié qui a travaillé 7 mois, du 1er novembre au 31 mai, a droit à 18 jours de congés (2,5 x 7 = 17,5 arrondis à 18 jours).
Un salarié, ayant un enfant à charge et ayant acquis 12 jours de congés, peut prendre 14 jours de congés (12 jours + 2 jours de congés supplémentaires).
Fixation des dates
La date de départ en congés est fixée par l’employeur, sauf accord des parties.
L’employeur doit informer le salarié au moins 2 mois à l’avance.
Ce délai doit être précisé dans le contrat de travail pour permettre au salarié d’organiser ses vacances.
Le salarié doit bénéficier d’un congé de 2 semaines continues (ou 12 jours ouvrables consécutifs) au cours de la période du 1er mai au 31 octobre, sauf accord entre les parties.
Lorsque les droits acquis sont inférieurs à 12 jours ouvrables, les congés doivent être pris en totalité et en continu.
Fractionnement et jours supplémentaires pour fractionnement
Lorsque le droit à congés dépasse 2 semaines, le solde peut être pris pendant ou en dehors de la période allant du 1er mai au 31 octobre, dans la limite de 12 jours ouvrables.
Les congés sont pris de façon continue ou non.
Le particulier employeur peut fractionner les congés avec l’accord du salarié.
Le salarié a droit à des jours supplémentaires s’il prend ces congés en dehors de la période allant du 1er mai au 31 octobre :
1 jour s’il prend entre 3 et 5 jours de congés
2 jours s’il prend 6 jours de congés ou plus
Lorsque le salarié demande à fractionner ses congés payés, l’employeur peut accorder cette demande à condition que le salarié renonce par écrit à ces jours supplémentaires de congés.
La 5e semaine peut être accolée à une période de 4 semaines (ou 24 jours ouvrables) si les parties sont d’accord.
La 5e semaine ne donne pas droit à des jours supplémentaires de congé pour fractionnement.
Décompte des congés payés
Le 1er jour de congés payés est le 1erjour ouvrable où le salarié aurait du normalement travailler. Ensuite, l’employeur décompte chaque jour ouvrable jusqu’à la veille de la reprise du travail.
Exemple
Un salarié demande à bénéficier d’une semaine de congés payés. Il ne travaille pas le lundi, le mercredi et le samedi. Le dimanche est son jour de repos hebdomadaire.
Le 1er jour de congé payés est le mardi (1er jour ouvrable où le salarié aurait du travailler). L’employeur décompte ensuite les congés du mardi au lundi suivant, soit 6 jours ouvrables.
À noter
Si le salarié est en arrêt de travail avant ou pendant les congés payés, les jours de congés payés qui coïncident avec la période de l’arrêt de travail ne sont pas décomptés.
Oui, un congé pour convenance personnelle, non rémunéré, peut être accordé à la demande du salarié.
Le salarié n’a pas l’obligation de justifier sa demande.
L’employeur qui refuse le congé n’a pas l’obligation de justifier son refus.
Ce congé n’entre pas en compte pour le calcul de la durée des congés payés annuels.
Le salarié employé par un particulier employeur a droit aux mêmes congés et autorisations d’absences que tout autre salarié :
en cas de naissance ou d’adoption, l’employeur doit accorder au salarié 1 jour ouvrable supplémentaire non payé si celui-ci est obligé de se déplacer à plus de 600 km aller-retour. Pour bénéficier de ce jour supplémentaire, le salarié doit en faire la demande à son employeur.
Le salarié employé par un particulier employeur a droit aux mêmes congés que tout autre salarié :
lors de l’annonce de la survenue du handicap d’un enfant, l’employeur doit accorder au salarié 1 jour ouvrable supplémentaire non payé si celui-ci est obligé de se déplacer à plus de 600 km aller-retour. Pour bénéficier de ce jour supplémentaire, le salarié doit en faire la demande à son employeur.
Le salarié employé par un particulier employeur a droit aux mêmes congés que tout autre salarié :
Lors d’un congé pour événement familial (mariage, Pacs), l’employeur doit accorder au salarié 1 jour ouvrable supplémentaire non payé si celui-ci est obligé de se déplacer à plus de 600 km aller-retour. Pour bénéficier de ce jour supplémentaire, le salarié doit en faire la demande à son employeur.
Le salarié bénéficie également d’1 jour ouvrable de congé pour la conclusion d’un Pacs d’un enfant.
Le salarié peut aussi obtenir une autorisation d’absence en cas de décès d’un membre de sa famille.
Aucune condition d’ancienneté n’est exigée pour avoir droit à ce congé.
La durée du congé varie selon le statut de la personne décédée par rapport au salarié.
Cas général
Décès d’un enfant
Nombre de jours de congés en cas de décès d’un proche
Descendant en ligne directe (petit-enfant, arrière petit-enfant)
1 jour ouvrable
Ascendant en ligne directe (grand-parent, arrière grand-parent)
1 jour ouvrable
Autre membre de la famille
Pas de jour de congé.
Toutefois, le contrat de travail peut prévoir un congé en cas de décès d’autres membres de la famille.
Le salarié prend son congé au moment de l’événement. Il peut peut aussi être pris dans les jours qui entourent l’événement avec l’accord de l’employeur. Le salarié est rémunéré durant ce congé.
Lors d’un congé pour événement familial (mariage, Pacs), l’employeur doit accorder au salarié 1 jour ouvrable supplémentaire non payé si celui-ci est obligé de se déplacer à plus de 600 km aller-retour. Pour bénéficier de ce jour supplémentaire, le salarié doit en faire la demande à son employeur.
Le salarié prend son congé au moment de l’événement. Il peut aussi être pris dans les jours qui entourent l’événement avec l’accord de l’employeur. Le salarié est rémunéré durant ce congé.
À savoir
lorsque le salarié en fait la demande, l’employeur doit lui accorder 1 jour ouvrable supplémentaire non payé si celui-ci est obligé de se déplacer à plus de 600 km aller-retour.
Congé de deuil
En cas de décès d’un enfant âgé de moins de 25 ans, le salarié a également droit a un congé supplémentaire, dit congé de deuil d’une durée de 8 joursouvrables .
Le congé de deuil s’applique également en cas de décès d’une personne de moins de 25 ans à la charge effective et permanente du salarié.
Le congé de deuil peut être pris en 2 périodes. Chaque période est d’une durée d’au moins 1 jour.
Le salarié informe son employeur au plus tard 24 heures avant le début de chaque période de congé.
Le salarié doit prendre le congé de deuil dans un délai d’un an à compter du décès de l’enfant.
Oui, une autorisation d’absence est accordée au salarié âgé de 18 à 25 ans pour participer à cette journée.
Le salarié est rémunéré.
Cette journée est prise en compte pour le calcul des congés payés et de l’ancienneté.